André Malraux est un personnage hors du commun. Ecrivain célèbre, prix Goncourt en 1933 pour son livre La Condition Humaine, il a été aussi Ministre de la Culture de 1959 à 1969, ministère qu’il a d’ailleurs créé.
Le nom d’André Malraux perdure à travers une loi qui concerne la préservation du patrimoine. La loi n° 62-903 du 4 août 1962 complète la législation sur la protection du patrimoine historique et esthétique de la France. Elle facilite ainsi la restauration immobilière.
Alors que les centres urbains commencent à être profondément modifiés et défigurés par l’urbanisme des années 1960 avec en particulier la naissance des surfaces commerciales et des immeubles de bureaux, André Malraux veut conserver l’intégrité des quartiers historiques dans ce renouveau urbain. Il porte une attention particulière aux abords des monuments historiques qu’il veut protéger. Sa loi permet la création de secteurs sauvegardés « lorsque ceux-ci présentent un caractère historique, esthétique ou de nature à justifier la conservation, la restauration et la mise en valeur de tout ou partie d’un ensemble d’immeubles ». Associant l’État et les villes, la protection s’appuie sur l’élaboration d’un plan de sauvegarde et de mise en valeur qui édicte les règles d’urbanisme et d’aménagement du secteur concerné. La première commune à bénéficier d’un secteur sauvegardé est Sarlat.
Le dispositif Malraux aujourd’hui.
Aujourd’hui, si le dispositif Malraux 2015 a évolué tant dans ses conditions d’applications que dans les avantages fiscaux qu’il procure, l’objectif de l’homme d’État a été rempli au-delà de ses propres espérances. Pendant 53 ans, la loi dite Malraux a permis de sauver et de rénover des quartiers historiques voués autrement à la ruine ou qui seraient victimes de rénovations douteuses. Pour n’en citer que quelques-uns : le Marais à Paris, le centre-ville de Bordeaux, le Vieux-Lille ou la Balance à Avignon. L’efficacité du pari gagnant-gagnant de l’investissement des particuliers sous l’égide de l’Etat pour la protection du patrimoine commun a été plus que prouvée. C’est pourquoi, ce dispositif reste préservé, même en ces temps de chasse aux niches fiscales. Il reste aujourd’hui plus encore qu’hier, l’un des produits de défiscalisation les plus attractifs du marché.
Aujourd’hui, le dispositif Malraux 2015 sort du plafonnement de 10000€ des niches fiscales et permet une réduction d’impôt, jusqu’à 30000€ par année, étalée sur la durée des travaux sans jamais dépasser quatre années.
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